GRAINEau propose ce guide pratique à l’attention des gestionnaires de rivières et milieux forestiers sensibles pour les aider à définir les contextes de chantier où les chevaux présentent un mode opératoire adapté ou une alternative efficace à la mécanique. La préservation du patrimoine naturel doit être exemplaire sur les critères du développement durable. Le recours aux chevaux devrait prendre de l’ampleur puisqu’il répond à toutes les préoccupations environnementales actuelles.
Le professionnel pratique des prix à la journée qui varient de 400 à 500 € HT. Il réalise des prestations clés en mains.
Dans le cas de travail à la tâche, le meneur monte sa propre équipe avec un bûcheron à l’abatage et un autre au débit.
Suivant les traitements, les rendements varient de 50m3 à 30m3 sur des gros bois tordus. Les houppier et rémanents seront débardés entiers pour être traités dans de bonnes conditions pour les bûcherons.
Chantiers pertinents pour la traction animale :
Le cheval est l’outil idéal dans toutes les zones humides, il est le seul moyen de garantir l’accès et la réalisation des opérations forestières avec l’extraction de tous les produits de la zone.
Leur passage répété n’a pas d’impact sur le sol à faible portance. Le travail est adapté à la préservation de la flore herbacée et au semis naturel forestier.
Les avantages :
- réduire les impacts du chantier (ne pas marquer le sol, de ne pas faire de bruit ) par la maniabilité, le travail en finesse et l’harmonie avec le milieu
- maîtriser la prestation et les rendements sur des interventions délicates.
- mettre en œuvre des entretiens responsables sans perte de revenus pour le propriétaire. Quelque soit le contexte de la rivière ou de la ripisylve.
- attirer la sympathie du public et des riverains