L’idée : adapter des techniques ancestrales avec nos moyens modernes pour maîtriser le fonctionnement en dynamique des forces hydrauliques du cours d’eau.
Objectifs : la rivière travaille positivement, le bilan carbone du chantier est réduit, sans compter les dépenses pour le Maître d’Ouvrage qui sont moindres. La préservation de la faune est également un enjeu de ce mode opératoire.
Mise en œuvre : les berges vont être ainsi consolidées par des semis de pieux, des peignes d’arbres entiers ou des épis déflecteurs en bois.
Pendant les crues, les ouvrages sont noyés sans modifier la ligne d’eau, mais les érosions et le charriage solide du fond restent en relation avec les aménagements.
La restauration du potentiel piscicole est assuré par des ouvrages qui permettent la formation d’atterrissements et radiers propices aux frayères ainsi que de fosses refuges. Le courant permet un auto-curage des sous berges.
Retour d’expérience : ces méthodes d’interventions ont été menées sur le terrain avec des résultats positifs qui ont été suivis pendant 5 ans.
Les épis en bois ont une durée de vie de 25 ans et sont rechargeables.
Les semis de piquets dans l’eau seront imputrescibles.
Ces ouvrages peuvent également être relayés par du génie végétal.